Le comptable compte, le manouvrier manoeuvre, le dramaturge dramatise, l'ingénieur s'ingénie, le romancier romance et l'imbécile, lui,...

L'imbécile compile
.

En marge :

Entité : Wall Street

I. Des conséquences de la crise sur le train de vie des banquiers d'affaire

Le Nouvel Observateur scribebat :

“Mot d'ordre, dépenser avec discrétion. Ce serait le message transmis par le patron de la banque d'affaires américaine Goldman Sachs à ses employés, rapporte mardi 4 août le New York Post.

Le quotidien new-yorkais, qui cite des sources proches du dossier, affirme que le PDG de la banque Lloyd Blankfein a commencé à faire passer le message dès la fin 2008, au moment où a éclaté le scandale des primes versées dans des banques renflouées par l'Etat américain. Or le sujet est de nouveau à la mode du jour, depuis que plusieurs établissements ont justifié ces récompenses pour éviter une fuite des cerveaux chez les concurrents.

Le patron de la plus puissante banque d'affaires de Wall Street serait du coup reparti en campagne ces dernières semaines, en appelant ses employés grassement rémunérés à la discrétion.

Bénéfices et primes

"C'est une période délicate pour nous, et Blankfein veut s'assurer qu'on n'est pas vu en train de mener la grande vie", a confié un cadre de Goldman Sachs au New York Post. Une référence au train de vie luxueux de la finance new-yorkaise devenu monnaie courante ces dernières années, grâce notamment à des primes s'élevant à des millions de dollars.

L'information survient alors que Goldman Sachs a récemment annoncé qu'elle avait enregistré un bond de ses bénéfices au deuxième trimestre, à 3,4 milliards de dollars. Tout en précisant qu'elle avait mis de côté, au premier semestre, la modique somme de 11,4 milliards de dollars pour rémunérer ses dirigeants.

La semaine dernière le ministre de la Justice de l'Etat de New York avait publié un rapport révélant que les grandes banques américaines avaient versé en 2008 des primes sans rapport avec leurs résultats financiers. Elles atteignaient ainsi 4,8 milliards de dollars chez Goldman Sachs, soit plus du double de son bénéfice de 2,3 milliards.”

(Le Nouvel Observateur, Chez Goldman Sachs, il faut dépenser discrètement, 4 août 2009, tempsreel.nouvelobs.com/...)

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