Le comptable compte, le manouvrier manoeuvre, le dramaturge dramatise, l'ingénieur s'ingénie, le romancier romance et l'imbécile, lui,...

L'imbécile compile
.

En marge :

Entité : Frédéric Mitterrand

I. De la coopération judiciaire internationale : le cas Eugène Rwamucyo

Le Parisien scribebat :

“Eugène Rwamucyo, le médecin rwandais suspendu de ses fonctions jeudi dernier dans un hôpital de Maubeuge (Nord) pour son implication présumée dans le génocide de 1994, a été condamné par un tribunal rwandais.

Il « a été condamné à la perpétuité il y a mois », a indiqué à l'AFP un membre du jury ayant siégé dans l'affaire.

Le médecin a été jugé par le tribunal gacaca de Ngoma, dans la ville de Butare (sud). Inspirées de la tradition rwandaise, les juridictions gacacas sont chargées de juger les auteurs présumés du génocide perpétré contre les Tutsis en 1994, à l'exception des «planificateurs au niveau national», dont le sort judiciare relève des juridictions classiques.

Le jury a conclu que le docteur Rwamucyo faisait partie d'«un comité de crise qui a organisé et supervisé le génocide à Butare» en 1994, selon la source jointe par téléphone, qui s'exprimait sous couvert de l'anonymat.

L'un des 45 responsables de massacres de Tutsis :

Ce jugement est confirmé par le quotidien progouvernemental rwandais, le New Times, qui souligne que Rwamucyo figure sur la liste des 45 principaux responsables des massacres de Tutsis à l'Université nationale du Rwanda (UNR) et à l'Hôpital universitaire, deux institutions situées à Butare.

Plusieurs anciens professeurs à l'UNR et médecins à l'hôpital universitaire ont été jugés et condamnés par contumace pour leur rôle dans le génocide perpétré contre les Tutsis en 1994 à Butare. Parmi eux, figurent l'ancien vice-recteur de l'université, Jean-Berchmans Nshimyumuremyi et le docteur Séraphin Bararengana, frère de l'ex-président Juvénal Habyarimana dont l'assassinat, le 6 avril 1994, fut l'élément déclencheur des massacres.

Il se dit «bouc émissaire» :

Eugène Rwamucyo, médecin du travail à l'hôpital de Maubeuge (nord de la France), âgé d'une cinquantaine d'années, fait l'objet de demandes de renseignements de la part d'Interpol pour son implication présumée dans le génocide rwandais.

L'affaire a débuté lorsqu'une infirmière de l'hôpital de Maubeuge a consulté le docteur Rwamucyo début octobre, lequel aurait formulé «des remarques déplacées sur son embonpoint». Elle aurait alors fait des recherches sur son compte en tapant son nom sur Google, et découvert que le médecin était recherché par Interpol.

M. Rwamucyo, qui vit en Belgique, tout près de la frontière française, et a aussi dans le passé exercé au centre hospitalier universitaire de Lille (nord), a catégoriquement démenti ces accusations, se disant un «bouc-émissaire» et «victime d'une diabolisation».”

(Le Parisien, Maubeuge : le médecin rwandais déjà condamné pour génocide, 22 octobre 2009, leparisien.fr/...)
Céans, le jeudi XXII octobre MMIX

Laissons nous aller, imaginons, Roselyne Bachelot-Narquin déclamer à la télévision de Rwamucyo est « jeté en pâture pour une histoire ancienne qui n'a pas de sens », ajoutant que « on sait les conditions dans lesquelles c'est arrivé, et de la même manière qu'il y a une Afrique généreuse que nous aimons, il y aussi une certaine Afrique qui fait peur, et c'est cette Afrique là qui vient de nous présenter son visage » (lepoint.fr/...) - à l'instar de Frédéric Mitterrand. Curieux, non ?

 

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